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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 18:31
J'ai décidé de m'interdire toute connexion Internet le matin. Ça m'évite de commencer par cela, le matin, et de ne faire que cela, à l'arrivée. C'est une décision que j'ai prise, après un temps de prière, un soir, consécutif à une journée de merde, passée à surfer à grandes et violentes vagues sur des sites de philo et de spiritualité en tous genre. Tout ce qui fait "planer à 15.000" comme je disais quand j'étais jeune. Ma dépendance fondamentale m'amène à vouloir trouver dans les Idées ce que je ne veux pas vivre sur terre. Et forcément je ne trouve pas. Et, paradoxalement, c'est dans une relation avec Dieu que je dois rechercher l'humilité d'atterir. Mes évasions dans le monde des intellos m'aura au moins informé sur le sens d'une chose : l'Incarnation. Dieu est venu nous rencontrer par Jésus, et il continue à nous parler au plus profond de nous-mêmes. Éprouver sa vie dans le concrêt le plus immédiat des plaisirs et des souffrances. Evoluer dans une dialectique du quotidien et aller au plus simple : ici et maintenant. Dans un livre (magnifique) de Christian Bobin sur Saint François d'Assises, intitulé aussi magnifiquement "Le Très-Bas", l'auteur rappelait qu'humilité venait d'humus, de la Terre. Humilité : garder les pieds sur Terre, au point de vouloir épouser et éprouver jusqu'au bout la condition de notre Mama Pacha. Résultat de cela (plus le net le matin !), et comme je n'ai pas d'ordi chez moi, je parviens à mieux bosser. je me sens obligé de m'y mettre, et comme on dit souvent chez les AA, quand l'obsession revient, il faut mettre quelque chose à la place. Je bouge donc. Ou je prie. Et je fais ce que je peux. Je me suis un peu secoué, car j'ai senti revenir des attentes de dépendant sexuel, la journée, puis un peu le soir avant de me coucher (souvenir de mes pratiques, fantasmes que j'avais quand je matais sur le net...). J'étais de nouveau dans le pulsionnel, alors que je redécouvre des sensations très chouettes avec ma copine. Je sais aussi que je suis toujours perturbé par ce problème d'éjaculation précoce qui me dit-on un peu partout suppose une rééducation par la voie de la masturbation. Mais, la masturbation, je sais ce que ça réveille chez moi (rien que d'y avoir pensé, ces temps-ci, ça m'a réveillé des pulsions, j'en suis sûr). J'attends, et décide de demeurer abstinent, de ce point de vue également.
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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 15:51
Je constate que mon problème de concentration a généralement pour origine une difficulté à bien mettre en ordre ce que je dois faire. Et quand j’ai des difficultés à mettre ces choses en ordre, c’est aussi parce que je suis gêné par elles, parce qu’elles m’inquiètent. Au boulot, j’ai des difficultés à engager ce que je dois faire parce que je n’ai pas confiance en moi. J’imagine toujours que cela va poser problème. Pourtant, ces pensées-là, quand on y regarde bien, n’ont pas de raison d’être. Elles portent sur quelque chose qui n’a pas encore eu lieu, puisque je n’ai pas encore commencé ce que je dois faire (un texte à écrire par exemple). Ordonner les choses suppose donc, pour moi, par en commencer au moins une. Mon psy me suggère même de n’en faire qu’une, mais de m’en satisfaire. Il est vrai que ce manque de concentration débouche généralement sur une espèce de panique. J’ai l’impression d’être devant la montagne. Anxiété. Angoisse. Je reporte ce que j’ai à faire. Je file sur Internet, dans le virtuel des forums ou des pages philo et spirituelles (auparavant, je filais au bistrot ou me gavait de chat hot ou de porno, c’était encore pire), espérant calmer cette angoisse qui du coup est alimentée par le retard que je prends. On peut se dire que se cultiver n’est pas du temps de perdu, mais il faut que je parvienne à ne pas m’enfuir systématiquement dans le virtuel. Ces temps-ci, je progresse, je crois. Doucement… La solution est d’arrêter le processus. De reconnaître que je suis bien faible, et de me contenter de ce que Dieu présente à moi, c’est-à-dire l’instant présent. Sur celui-là, au moins, je peux intervenir. Modestement, mais concrètement. Et c’est là le principal.
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27 janvier 2006 5 27 /01 /janvier /2006 16:12
Je suis en train de faire l'expérience de ma fragilité, ais-je écrit sur un forum. Je ne dis pas que dans ma pratique d'alcoolique et de porno-dépendantt, je me sentais fort et indestructible, mais dans ces moments là, je ne faisais que brûler la vie en attendant la mort. L'abstinence m'a fait faire le choix de la vie, et vient me rappeler qu'il n'est personne de tout puissant, qu'il faut d'abord vivre sa vie, concrètement et l'apprécier comme l'histoire d'un humain qui cherche une voie entre le bien et le mal. Mes peurs et mes émotions empreintes d'angoisses, que j'alimentais dans l'alcool et une pratique sexuelle de consommation révélaienrt mon incapacité à donner à ma vie un sens s'inscrivant dans l'histoire humaine. Je venais buter sur mon égoisme, persuadé que le monde se résumait à moi seul, et que s'il devait être changé, voire même sauvé, ce devait être beaucoup grâce à moi. Depuis, il y a eu cette rencontre avec les Alcooliques anonymes et cette prière de la sérénité qui nous vient du philosophe stoïcien Marc Aurèle, récitée à la fin de chaque réunion : "Mon Dieu, donnez moi la sérénité d'accpeter les choses que je ne peux changer ; le courage de changer celles que je peux ; et la sagesse d'en connaitre la différence". Un programme de vie peut tenir dans cette prière. Accepter de n'être qu'une contribution à la marche de ce monde. Ce qui ne veut pas dire devenir paralysé. Au contraire ! Puisqu'il y a des choses que je peux changer (ma manière d'être avec les autres, notamment), il faut essayer de devenir un peu courageux. Pour cela, il me faut faire preuve de confiance en ce Dieu d'amour, qui nous laisse libre de réaliser ou pas sa destinée, mais qui sera toujours là pour nous pardonner et nous inviter à essayer encore et encore d'être le lieu où s'exprime cet amour inconditionnel pour l'humanité. Jésus nous montre de ce point de vue un chemin d'humanité exemplaire, fait d'humilité, de doutes et de conviction. Cette démarche spirituelle que je redécouvre est une démarche de confiance, malgré ma fragilité.
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23 janvier 2006 1 23 /01 /janvier /2006 17:53
Une fois réveillé, le matin, faut pas que je traîne au lit. J'ai la gamberge facile, et l'érection matinale est systématiquement un appel au fantasme eà la masturbation. J'ai toujours fonctionné comme cela, et la tentatiion demeure, au point que j'ai comme une impression d'automatisme. Les fantasmes les plus crus ressurgissent, et la main engage les hostilités, jusqu'à ce que je me dise stop. Et aussitôt, des souvenirs de ma "pratique", réelle et virtuelle ressurgissent. Vraiment, quand même j'ai honte. Mais c'est comme ça. Je ne peux plus y revenirrr, ça fait partie de moon expérience. Ca doit me servir, ne serait-ce que pour me souvenir de la profondeur du fond dans lequel je suis tombé et qui m'a fait réagir. C'est chiant quand même cette envie compulsive de masturbation au matin, au lit, surtout quand, comme ce week--end, épuisé, j'avais envie d'y trainer, dans mon plumard. Quand je me lève, c'est comme si tout disparaissait. Face au fantasme, et aux illusions, il n'y a que l'action de la vie concrète qui vaille. Car finalement, à la place de trainer au lit, il y avait un café et une lecture intéressante qui m'attendait. La vie, à condition de l'accueillir comme elle se présente, est toujours surprenante. Plutot que de laisser la tentation mener le jeu, il faut donc lui tourner le dos. Sauter au bas de lit. Et passer à autre chose.
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16 janvier 2006 1 16 /01 /janvier /2006 18:38
Le week-end m'a fait du bien. J'ai beaucoup réfléchi à mes réflexions de la semaine dernière, qui m'ont donné l'impression de pas mal cafouiller. Sur le fond, je pense qu'il y a, d'abord, à travailler sur mon humilité. Les interpellations de John ont résonné en écho, samedi chez mon psy, et la veille dans une réunion AA. Je dois accepter que je suis comme je suis. "Vous ne changerez pas de personnalité" m'a dit mon psy. "Vous conservez la structure qui vous a amenée à boire". C'est là le coeur du problème. Je suis sans doute vite passé sur le fait que je reste alcoolique sans boire. En fait, le problème n'est pas réglé, il demeure, mais la différence, c'est que l'alcool n'est plus là pour me faire souffrir. Et il serait peut-être temps que je me souvienne que si je continue à ne geindre en me regardant le nombril, je risque gros. Je ne suis pas passé d'une dépendance à une autre. Je ne suis pas passé de l'alcool au sexe puis à l'émotionnel, puis... Je suis et je reste dépendant. Avec le programme en 12 étapes des AA, j'ai trouvé le moyen d'arrêter de souffrir, pour gérer ça au jour le jour. Mais sur le fond, je reste dépendant. La question n'est donc pas d'aller chercher le remêde miracle, mais de faire l'effort d'accepter mes déficiences. Bref, faire une "première étape" (1) à propos de ma difficulté générale d'être pour, à partir de là, voir ce que je peux mettre en place concrétement. Il me faut accepter mes limites et faire ce que je peux. Aujourd'hui, au boulot, j'ai essayé de ne pas m'attaquer à la montagne (ce qui est le meilleur moyen pour faire demi-tour), mais je me suis engagé sur un dossier. Ce n'est pas le bosseur déchainé que je rêve d'être (ou plutot, l'image que je rêve de donner. C'est différent). Mais, c'est comme ça. J'avance à un rythme qui n'est sans doute pas le modèle de l'efficacité de notre socièté. J'essaie de me recentrer. L'essentiel est dans le programme et le mode de vie des AA, il ne faut pas que je l'oublie. J'ai lu cette semaine que l'acceptation était libératrice et qu'elle n'était pas cependant un pretexte pour rester sans rien faire. Je dois être beaucoup plus dans l'action. J'ai compris dans la réu AA de vendredi dernier qu'il me fallait être beaucoup plus à l'écoute des aamis qui livrent une expérience plus concrète du programme. (1) Pour le jargon, un petit conseil : faire un tour sur le site des AA, mis en ligne.
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12 janvier 2006 4 12 /01 /janvier /2006 18:59
Rêve à la con ce matin, dans mon rendormissement juste après le réveil. Rêve de rechute. Je suis entré dans un sex shop. J'avais décidé de remater du porno. J'étais chaud. Puis un mec à poil a surgi d'une cabine, m'a carrément sauté dessus. Il voulait juste me sodomiser. Je lui ai dit que je n'avais pas envie pour cette fois (en fait je flippais). Il m'a juste prévenu que la prochaine fois j'y couperais pas. D'autres mecs sont arrivés. Se foutaient de ma gueule. J'étais mal, comme piégé. Puis le réveil, à nouveau. J'ai rêvé de cul, et ça ne m'étonne pas. En ce moment, je suis trop dans ma tête, trop replié sur moi, c'est à dire trop dans des attitudes qui peuvent me reconduire vers la rechute. Quand je rêve d'alcool, de tabac, et maintenant de sexe, je prends ça comme un signal d'alerte. Il faut renforcer ma vigilance. Les plans dans les sex-shops, j'ai donné. Le fond de ce que j'ai vécu dans ma dépendance au sexe. Le glauque par excellence. Je ne veux surtout pas y retourner. Aujourd'hui, je me suis décidé à appliquer la première étape du programme des AA, pour travailer sur ma dépendance au "fuyons ma réalité". S'agit pas de se battre avec soi, mais de lacher prise devant ça. d'arrêter le mécanisme, et de de demander à Dieu qu'il me soutienne. Petit à petit j'ai senti que j'accrochais à mon attention et ma concentration. Mais c'est un programme de vigilance permanente. Je comprends mieux pourquoi je suis souvent fatigué. Car quand je ne réagis pas, je laisse la place à la déprime. Aujourd'hui, je me sens un peu mieux, mais fatigué. Suffira de se reposer.
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11 janvier 2006 3 11 /01 /janvier /2006 18:40
J'ai peut-être trouvé une piste. J'essaie de voir de manière un peu plus précise ma pratique de peureux-fainéant. Une discussion avec une personne impliquée dans le milieu "groupes en 12 étapes" (le programme des alcooliques anonymes), des recherches, quelques échanges sur un forum me dirigent vers un truc qui s'appelle "trouble déficitaire de l'attention". Parait que ça touche beaucoup les enfants mais aussi des adultes. Galère pour me concentrer sur un boulot plus de dix minutes (sans me lever, lire un journal, partir sur le net), tendance à décrocher très rapidement d'une conversation, obligation de relire cer que je viens de lire pour continuer à lire :-))) capacité délirante à repousser les taches importantes (aujourdf'hui, par exemple, comme depuis trois semaines, je ne suis pas allé porter un chéque à la banque), peur voire blocage de me mettre à une tache, angoisse, colère irrépréssibles... J'ai lu des choses qui m'ont beaucoup parlé. Le problème toutefois, avec ces "trucs" qu'on se trouve, c'est qu'on tombe vite dans le piège de la reconnaissance existentielle alors que l'enjeu est l'acceptation de soi et de son impuissance devant un certain nombre difficultés (névroses ?). Faut que je fasse avec, et voir petit à petit, un jour à la fois, ce que je peux mettre en place et améliorer. J'ai vu aussi qu'il existait des "Déficients attentionnels anonymes". Ils se trouvent au Québec.
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10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 18:57
John a raison. Se plaindre de sa dépendance au net (au net ? Non. Au virtuel), devant son écran, c'est se la raconter. Quand je picolais, j'arrêtais pas de chialer auprès de ma copine et de lui affirmer que j'étais alcoolique. Je suis dépendant, mais je te l'affirme les deux pieds dans le caca, en espérant que tu me dises : restes-y. Si le net, donc, me bouffe la vie, c'est parce que je cherche constamment à me réfugier dans le virtuel. À ne pas être dans l'instant présent. À fuir ma réalité. Je suis encore ce gamin qui préfére jouer plutôt que de faire ses devoirs. Aujourd'hui, même sans le net, au moment de passer au boulot, alors qu'il me fallait me mettre à rédiger ce papier que l'on attend de moi, forcément, puisque je m'étais dit "pas de net", il a fallu que je me saisisse d'un journal. Lire plutot que d'écrire. Si je devais lire, peut-être que j'écrirais... Le fond est là : m'y mettre. Etre là. Ne pas fuir. Bien sur qu'il y a ce fond d'angoisse qui me paralyse. Cette peur. Mais surtout la flemme oui ! La peur est une difficulté maiis pas une excuse pour être fainéant. Je me suis forgé le mental d'un fainéant de la vie, pour qui la réalité est une corvée à fuir. Je crois que je commence à mettre çà à jour. Hier, je suis allé à une réunion d'Émotifs anonymes, sur Lille. Je découvre. Notamment que l'on peut accepter l'émotion qui se pointe pour ne pas lui laisser prendre tout le pouvoir. Je crois commencer à piger qu'il n''y a pas de recette miracle. Quand la flemme est là, ben faut l'accepter. Et que s'accepter comme peureux-faineant, ça suppose aussitôt de se dire "un peu de courage. Bouge toi le cul. Sinon, Bonnie la Flemme et Clyde le Virtuel vont à nouveau te ruiner la journée. "Mettre quelque chose à la place" dit John. C'est tout à fait ça. Aujourd'hui, j'ai mis quelques coups de pieds au cul du fainéant pour ne pas laisser le résigné-apitoyé retomber dans le piège. Le fait de me bouger m'a permis d'uneee paert d'écrire ce papier et de cantonner le net à une consultation de mail et le forum dépendant sexuel ce midi et ce retour ce soir. Une chose est sure : quannd je ne suis pas dans l'action, et dans mon iinstant présent, j'ouvre la porte au virtuel, qu'il soit informatique, de papier ou pire encore, liquide. Vendredi, à ma réu AA : une aamie a balancé à une autre toute entière tournée sur son nombril, ce slogan percutant : "Lêve toi, habille toi et montre toi". Merci John. Merci l'aamie.
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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 17:45
Ma cyber dépendance est une vraie plaie. J'ai passé ma journée sur le net à fuir ce que j'avais à faire. J'ai essayé de maitriser, d'user de conseils d'amois (une connection par jour, une heure par jour etc...). J'ai l'impression de retourner dans le même délire que lorsque j'essayais de maitriser ma conso d'alcool et je ne parviens pas à en sortir. Dans les programmes en 12 étapes, issus de celui des Alcooliques anonymes, y'a une étape fondamentale, socle de toute libération : reconnaitre son impuissance devant l'objet de sa dépendance. La conclusion, dès lors, est claire et "net(te)" : l'abstinence. Pour aujourd'hui, je me connecterai pas à Internet. Bon courage si vous passez me lire.
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4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 18:57
Je sors peu à peu de la crise émotionnelle qui m'a obligé à prendre conscience à quel point la peur et la colère me mettaient en danger et pas loin de l'alcool, du porno etc. Je crois que j'ai vraiment eu envie de sexe hier, et le souvenir d'une rencontre est revenu fortement me provoquer, me suggérer la masturbation et une plongée dans l'Intercul. Je suis un obsessionnel. Quand une pensée s'incruste, j'ai tendance à soit vouloir la chasser définitivement (illusion), soit l'alimenter jusqu'à la faire exploser. Mes colères sont méchantes, injustes, dangereuses. Je commence à comprendre que l'enjeu est bien d'accepter mes émotions telles qu'elles se presentent et de parvenir à les dépasser en "m'élevant" vers plus de confiance en moi et dans cette puissance supérieure que j'appelle Dieu-Amour. Tout l'enjeu est là : refuser de fuir, accepter sa vie et lui donner un sens. Je vois bien que mon problème touche moins à un déficit spirituel qu'à me forger une spiritualté qui ait les pieds sur terre. Aujourd'hui, je suis tombé sur un papier évquant la pornographie "africaine", l'utilisation de blacks, dans nos belles et riches contrées blanches pour assouvir les pulsions deshumanisantes d'un public tombé dans le piège de l'industrie de la mort. Zoophilie, humiliations, violences... J'ai entendu l'autre jour Clara Morgane, "star du porno" comme on dit aujourd'hui, parler de liberté à propos de son "art". J'ai repensé à ce penseur (Ellul je crois) qui expliquait, dans les années 70, qu'idéologiquement, les nazis avaient gagné. Il voyait venir la barbarie de notre monde dont le socle est la marchandise. Liberté, Clara ? Après tout, "le travail rend libres" lit-on au fronton d'Auschwitz. Sinon, aujourd'hui, rechute de forums. Du matin au soir. Je suis mal, de ce point de vue. J'ai besoin d'idées et d'exister virtuellement pour ne pas me coltiner ma vie. Heureusement, ce soitr, je suis chez moi et y'a pas d'ordi.
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