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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 17:46

 

Abonné à "L'évangile au quotidien", je trouve que le texte d'aujourd'hui, ainsi que le commentaire de Jean XXIII correspond bien à la condition du dépendant, notamment quand il rechute. Accepter sa misère puis accepter de faire confiance pour retrouver la joie. Je vis un peu cela en ce moment.

 

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,3-

 

Jésus disait cette parabole : « Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules, et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit : 'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue ! ' Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. » Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

 

Commentaire du jour : Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape - Journal de l'âme, 1901-1903 (trad. Cerf, 1964, p. 242 )

« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue » Je sens que mon Jésus se fait toujours plus proche de moi. Il a permis ces jours-ci que je tombe à la mer et que je me noie dans la considération de ma misère et de mon orgueil, pour me faire comprendre à quel point j'ai besoin de lui. Au moment où je risque d'être submergé, Jésus, marchant sur les eaux, vient à ma rencontre en souriant pour me sauver. Je voudrais lui dire avec Pierre : « Éloignez-vous de moi, Seigneur, car je suis un pécheur » (Lc 5,8), mais je suis devancé par la tendresse de son cœur et par la douceur de ses paroles : « N'aie pas peur » (Lc 5,10). Oh ! je ne crains plus rien à côté de vous ! Je repose tout contre vous ; pareil à la brebis perdue, j'entends les battements de votre cœur ; Jésus, je suis à vous une fois de plus, à vous pour toujours. Avec vous je suis vraiment grand ; sans vous je ne suis qu'un faible roseau, mais appuyé à vous je suis une colonne. Je ne dois jamais oublier ma misère, non pour trembler sans cesse, mais pour que, malgré mon humilité et ma confusion, je m'approche de votre cœur avec toujours plus de confiance, car ma misère est le trône de votre miséricorde et de votre amour.

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